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« Comme lors de tous les championnats de France, je suis arrivé la veille de la course pour récupérer mon dossard au village marathon. C’est l’occasion de rencontrer tous les copains des divers clubs et d’échanger sur nos préparations et nos objectifs respectifs. C’est toujours un moment sympa ! En outre, la veille de la course, je réalise toujours la même séance : 20 minutes de footing et 12 x (20’’/40’’).
Le jour J, je pars au départ mon maillot à la main, m’échauffe avec un vieux pull que je jetterai juste avant le départ. Je n’aime pas m’échauffer avec mon T-shirt de course. Je repère l’entrée de mon sas avant d’aller trottiner une vingtaine de minutes. Puis revêtu de mon maillot, mes deux gels en poche, je pénètre dans le sas. Le stress monte alors d’un cran, mais c’est pareil pour tout le monde. Dans le sas, chacun essaie de trouver un partenaire de course. J’en trouve plusieurs qui partent sur les mêmes bases que moi : en 2h38.
Au coup de pétard, je sors vite du sas pour éviter de me faire marcher sur les talons et de déchausser : ma hantise ! Je trouve rapidement ma vitesse de croisière : 3’44 au kilomètre (soit 16 km/h).
Je cours le premier semi en 1h18’34 : un peu rapide ! Mais il faut savoir que la deuxième partie de la course était plus difficile. Le temps gagné compenserait la perte de temps dans cette seconde partie. Mes sensations musculaires et cardiaques sont vraiment bonnes. Je n’oublie pas de me ravitailler en eau tous les 5 km. Je garde ma bouteille à la main, afin de boire 30 cL d’eau et un gel au semi et un autre au 30e km.
Les kilomètres défilent rapidement, au 30e, une moto avec deux officiels ralentit à mon niveau et j’entends l’un d’eux qui annonce dans son micro que je suis 4e master 1. Aïe ! La médaille en chocolat. Je décide donc d’accélérer et double des concurrents partis trop vite, pour finalement rattraper le 3e master 1 aux alentours du 32e km. Je me rends vite compte qu’il n’est pas au mieux, sa foulée est chaotique et sa respiration très bruyante. Je le double en l’encourageant d’une petite tape dans le dos.
Pour moi, le marathon a réellement commencé à l’approche du 35e km. Des douleurs s’installent, d’abord dans le haut du corps, les épaules et les omoplates, puis dans les jambes, les quadriceps commençant à devenir durs, ainsi que les mollets. Mon mental prend le relais et je repense à toute ma préparation. Pas question de m’arrêter ou même de ralentir, au risque de ne plus pouvoir repartir ! Je serre les dents, je regarde ma montre pour être sûr de ne pas ralentir. Mon dieu, que c’est dur ! Heureusement, les encouragements des spectateurs venus nombreux malgré une météo grise et humide me donnent de l’énergie.
Plus que 2 km et les douleurs se font de plus en plus fortes. J’ai du mal à soulever mes jambes et le vent que je reçois de face accentue la difficulté. J’entre en ville et profite d’une petite descente pour relancer. Bientôt l’arche d’arrivée ! Je la franchis, passe sur le tapis et stoppe mon chrono : 2H38’22 ! OBJECTIF ATTEINT ET RECORD BATTU de 3 minutes !
La cerise sur le gâteau m’est offerte par un officiel de la FFA : il me passe autour du cou le carton portant l’inscription 3e MASTER 1 ! Ce n’est pas la double peine mais la double joie : je fais mon premier podium national à 15 jours du changement de catégorie. Je suis à la fois très heureux et très ému. Je grimpe sur le podium aux côtés des « jeunes » master 1, pour recevoir la médaille de bronze.
Je pense déjà à mon prochain marathon, programmé en octobre 2020…
Pour le moment, place à la récup et à la saison de cross avec le groupe demi-fond ! »
Un immense BRAVO Kamel ! Bonne récupération ! Et nous te remercions pour ton témoignage !
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